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versions électroniques

by eustach

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1.
epik 02:30
C’est toi sous la soie C’est moi dans ton dos Mes doigts sous ta peau Cruauté parfois Recherche du cri Sublime diapason Réglages à tâtons Perdus dans l’oubli Cambrure adéquate Crinière idéale Remis le cheval Sur ses quatre pattes Épique combat Et pique mon glaive Chevalier de fièvre Épique combat Et pique mon glaive Princesse aux abois Descente aux enfers Rouges les entrailles Muqueuse et ferraille Noyées dans l’amer Grimace éloquente Plaisir avoué Décharge l’épée Région du bas-ventre Muscles détendus Le feu et la glace Remettre à sa place Le fruit défendu
2.
Couché sur le blanc au bord Du bout de mon doigt je touche Tes yeux sont fermés tu dors Le frémissement de ta bouche Disparu durant quelques heures Hermétique chronique à temps partiel Je suis de retour je pleure Les paupières engluées dans une tonne de miel C’est la chimie qui opère Ce mélange de substances délirantes Mon cerveau lui se laisse faire Sous le poids des cellules dégrisantes Je m’élève ou m’enfonce c’est selon Sursaut de ta main tu dors Ne suis qu’une poupée de chiffon Qui connaît déjà la mort Couché sur le blanc au bord Du bout de mon doigt je touche Tes yeux sont fermés tu dors Le frémissement de ta bouche Souvenirs du jour je m’accroche Désireux de dire plus tard Le merveilleux le pur le moche Et puis radoter comme un pauvre vieillard J’étais loin tu sais tu dors Homme qui court qui vole à sa guise Qui trahit qui aime en plus fort Mais qui jamais ne maîtrise C’était toi et puis c’est toi mais laquelle Les minutes de doute qui suivent Les sentiments confus à la pelle Tes yeux s’ouvrent toi aussi tu arrives Je sais bien qui tu es et je sais qui nous sommes Je m’agrippe à mes constantes certitudes Je sais bien que tu sais qui je suis en somme Moi qui jouis chaque nuit de ma solitude J’en sors et pourtant je reste Pour un battement de cil une courte trêve L’autre qui se manifeste Au contact tyrannique de mes rêves
3.
Et coulent les perles aux tempes ruissellent Et brillent les yeux une seconde sur deux Et glissent les mains huile de pépins de raisin Et résonne en tête corps de marionnette S’éloigne et revient buste de pantin Et sourit bien fort toutes dents dehors S’agrippe à ma hanche fuyant la page blanche Puis froisse l’étoffe pour finir la strophe Déjà dégouline femme de paraffine Cheveux de filasse impénétrable tignasse Mains tentaculaires tête de cerbère Horrible labyrinthe au cœur de l’étreinte M’attire en sa toile hypnose animale Injectées d’ivresse pupilles me pressent Me crispe les sens en toute innocence Et signifie l’âge qui tourne la page Jouant de l’allure courbes immatures Sans vulgarité pour qui sait en jouer Le moment propice me pousser au vice Le moment d’après m’en délivrer Et me déboussole l’histoire sans paroles Et m’agace aussi le jeu des non-dits L’échange est fugace et mène à l’impasse Comme une apostrophe finirait la strophe Déjà dégouline femme de paraffine Cheveux de filasse impénétrable tignasse Mains tentaculaires tête de cerbère Aussi me fascine son teint d’aspirine Ses reflets fadasses froids jusqu’à l’angoisse Fragile et lunaire sans en avoir l’air La douceur est feinte au cœur de l’étreinte
4.
il me faut 03:18
Il me faut éviter toutes les maladresses Il me faut surveiller mes indélicatesses Être plus vigilant pratiquer la censure Contenir mes élans camoufler mes blessures Il me faut retenir mes airs mal embouchés Il me faut affadir mes abus mes excès Être plus regardant à mes regards obliques La fermer plus souvent d’un sourire sympathique Il me faut m’effacer quand les ombres s’y prêtent Il me faut enfoncer dans le sable ma tête N’être plus qu’un enfant convaincu que derrière Ses deux mains se cachant disparait dans les airs Il me faut pour finir en finir à jamais Il me faut définir le départ l’arrivée N’être plus que du vent invisible à tes yeux N’être plus que néant ou même toi si c’est mieux
5.
martelé 03:03
6.
mon surfeur 03:11
7.
Mais qui es-tu quand tu es nue À quoi peux-tu te raccrocher Que sont tes audaces devenues Sous ta cuirasse tu te cachais Mais que fais-tu quand tu es nue Incapable de dissimuler Le flot de songes ambigus Dans tes mirettes affolées Mais que dis-tu quand tu es nue Que peuvent donc signifier Ces mots d’un langage inconnu Et ces paroles prononcées Mais que crois-tu quand tu es nue Crois-tu pouvoir échapper Au voyeurisme de l’intrus Que je peux très bien incarner Mais qui je suis moi dans ce lit Vautré devant ta nudité Si j’affiche un air détendu C’est un rôle que j’ai composé Ce que je fais, moi, dans ce lit Vautré devant ta nudité Je savoure le fruit défendu Au cœur de ton intimité Je ne dis mot moi dans ce lit Vautré devant ta nudité C’est que des phrases décousues Qui risqueraient de s’échapper Et puis je crois moi dans ce lit Vautré devant ta nudité Je crois au paradis perdu que j’aurais soudain retrouvé Que de nous deux l’aurions-nous cru Je suis de loin Le plus gêné
8.
la nuit 03:00
La nuit sur ma tête ma seule conquête mon poison cadeau Dehors les murmures et moi contre un mur dans mon vieux cachot Oublié lumière perdu ma colère agonie mentale Et ma volonté m'a abandonné rapide et fatale Ils ont fait justice assouvi caprice pour mon grand malheur Tombée la sentence profonde et intense touché en plein cœur Privé du soleil et de ses merveilles à perpétuité Je me lève et tombe le nez dans ma tombe d'avant l'heure sonnée Le crime ne paie pas les juges et les rois eux n'en savent rien Bourreaux diplômés descendants ratés se donnant la main Je suis innocent rien d'intéressant messieurs les jurés Gueule antipathique mon erreur civique en réalité Le noir est mon frère je n'ai plus sur terre que ce vieux cauchemar Quand j'ouvre les yeux je vois peu à peu des êtres bizarres Dans des couleurs chaudes ils sont là et rôdent me suivent et me touchent Puis je me réveille d'un trop long sommeil le feu dans la bouche Plus de cigarettes dans mon oubliette du temps arrêté Je vais et je viens je traîne mon chagrin comme un vieux boulet La nuit féminine docile et féline enveloppe mon corps Compagne fidèle je n'aurai plus qu'elle le jour de ma mort
9.
j'ai cessé 03:54
J’ai cessé de scruter les horizons pâles De nos tristes ébats à l’horizontale Je te veux à rebours emprunter les détours Peu à peu, baliser le moindre de tes sentiers Balancer ma boussole et tout mon attirail Et planter mon drapeau au cœur de la bataille Me paumer comme un con dans tous tes recoins Et puis crier ton nom pour trouver mon chemin J’ai cessé de scruter les horizons pâles De nos tristes ébats à l’horizontale Je te veux dans tous les sens à l’endroit à l’envers M’offrir à toi demain me vendre à toi hier Et devenir hors de prix pour que tu paniques Te pousser par les fenêtres à jeter tout ton fric Te prendre de haut pour que tu t’élèves Et croques dans ma pomme si tu m’offres tes lèvres Je ne vois plus aujourd’hui que les qualités Que nous offre à tous deux la verticalité Et je m’épuise en vain et je m’évertue À te faire la preuve de toutes ses vertus J’ai cessé de scruter les horizons pâles De nos tristes ébats à l’horizontale Je veux caresser ton poil mais dans le mauvais sens T’ignorer dans l’instant puis te faire des avances Te souffler mon amour et le tuer dans l’œuf Ou trouver l’addition qui mène à soixante-neuf Nous jeter en pâture à nos regards salaces Accouplés au beau milieu du palais des glaces J’ai cessé de scruter les horizons pâles De nos tristes ébats à l’horizontale De mon trois-mâts je veux te laisser la barre Te voir cracher dans tes mains et larguer les amarres Te laisser m’investir en commandant de bord Sous tes reins tout de suite savourer le décor Pour qu’enfin violemment notre joli navire Dans une mer de foutre se perde et chavire
10.
questions 02:58
Qu'avons-nous fait ma belle de nos deux longueurs d'onde ? Que me reprochez-vous que vous ne m'ayez fait ? Qu'attendons-nous de nous pour que la terre soit ronde ? Avons-nous le pouvoir de nous déconnecter ? Sommes-nous convaincus de cette présence au monde ? Ou doutons-nous plutôt de nos vies fantasmées ? Ne sommes-nous que les rêves d'une pensée féconde ? Croyons-nous fermement en notre vérité ? Cachons-nous dans nos corps la colère qui gronde ? Pouvions-nous à jamais tout nous dissimuler ? Où avons lu que le temps passe et abonde ? Cachons-nous dans nos corps la colère qui gronde ? Pouvions-nous à jamais tout nous dissimuler ? Où avons lu que le temps passe et abonde ? Sommes-nous donc si naïfs devant l'éternité ? Nous raccrochons-nous à nos humeurs vagabondes ? Supporterons-nous longtemps notre cécité ? Avons-nous tout enfoui dans nos mémoires profondes ? Ne sommes-nous de nos vie plus que des clichés ?

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released May 1, 2019

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