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1. |
ma quête
02:50
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Lasse de mes combines résignée et secrète
Un beau jour tu t'inclines avouant ta défaite
Tes courbes se dessinent mon infinie conquête
comme le premier signe qui m'invite à la fête
De la beauté divine que tu m'offres muette
Je me sens bien indigne regards à la sauvette
Et voilà que s'anime dans mes mains qui la guettent
Une envie féminine de tes jambes ouvertes
Alors je t'examine de ma sonde indiscrète
Planté dans ton abîme je récolte ma quête
Sous ma langue taquine comme lèche l'assiette
Mes deux lèvres coquines récupèrent les miettes
Quand mon corps unanime au ras de tes pâquerettes
Peu à peu s'achemine à ce jeu tu te prêtes
Ô superbe poitrine dessinant ta silhouette
Comme oranges sanguines à la ligne parfaite
Et tes griffes malignes dans mon dos en alerte
S'enfoncent et m'assassinent sans que tu t'en inquiètes
Alors je t'examine de ma sonde indiscrète
Planté dans ton abîme je récolte ma quête
De tes deux hanches fines à la peau de fillette
C'est ce blanc d'aspirine qui me monte à la tête
A deux doigts du sublime dans un cri vif et net
Ta cambrure féline me soulève et me jette
Et puis je te devine quand cesse la tempête
Les neurones en sourdine et la pensée distraite
Tu dégustes le crime et savoure en cachette
Tes yeux de paraffine rivés sur ma gâchette
Alors je t'examine de ma sonde indiscrète
Planté dans ton abîme je récolte ma quête
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2. |
râle en La mineur
03:19
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Explorant les couleurs que m'offre le viseur
Pointé sur toi
La crainte et la peur de n'être à la hauteur
Dans de beaux draps
Lancé à deux à l'heure tout n'est plus que vapeur
Ici bas
Tu râles en La mineur dans un plan de rigueur
Qui me va
Nos corps assoupis tués par l'envie
Nos yeux révulsés vides de pensées
J'ai baigné ma langue au fond du triangle
Creusant à tue-tête dans ta bouche muette
Mes yeux sur ton cœur le sofa du bonheur
Dessous toi
Les doigts patrouilleurs et l'esprit beau parleur
Voyez-vous ça
Je subis l'ascenseur entre les adducteurs
Tandis que toi
Tu râles en La mineur préchauffes le moteur
A tout va
A tout va
Rêves de jouissance et de renaissance
Fermer les blessures à ton encolure
Dans des odeurs fortes que le vent emporte
Deux litres d'essence pour que le feu danse
Deux litres d'essence pour que le feu danse
Deux litres d'essence pour que le feu danse
Deux litres d'essence pour que le feu danse
J'ai vomi mon quatre heures à la sauce grand veneur
Dans tes bas
La fine saveur la subtile senteur
Abracadabra
Mort au champ d'honneur le grand bouquet de fleurs
Et tout ça
S'achève en La mineur s'achève en La mineur
S'achève en La mineur
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3. |
je crie tout bas
02:36
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Je crie tout bas je vois le vent
De nos ébats je bois le sang
Je m'exécute en bon vampire
De rein ta chute en ligne de mire
De te mentir je n'ai de cesse
Pour le plaisir je me confesse
Et je m'amuse de bas en haut
Tu es ma muse j'ai tous les mots
J'ai chaud j'ai froid et je te frôle je suis le roi je joue un rôle
Et puis je mors dans ton bas-ventre
Je te dévore je vise au centre
Vole la chair tombe la peau
Et je m'affaire je vois les os
Dessous la soie au creux du nids
Bête de proie je me nourris
Et je fais mouche j'ai faim j'ai soif
Couche sur couche je te dégrafe
J'ai chaud j'ai froid et je te frôle je suis le roi je joue un rôle
Simulation je dis ma joie à demi-ton je crie tout bas
Le rouge explose autour de moi Apothéose je crie tout bas
Le rouge explose autour de moi Apothéose je crie tout bas
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4. |
pas peur
03:09
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J'ai pas peur du vide mais faudrait pas que tu te tires
Dans ma chrysalide les choses pourraient mal finir
J'ai pas peur du vide j'ai même plutôt besoin d'espace
De déserts arides mais faudrait pas que tu te casses
J'ai pas peur du vide mais faudrait pas que tu t'en ailles
J'ai les reins solides aussi longtemps qu'un feu de paille
J'ai pas peur du vide mais tremble de tout mon squelette
et finit livide si tu sors pour des cigarettes
J'ai pas peur du noir mais faudrait laisser entre-ouverts
Les volets le soir pour qu'entre toi et moi tout soit clair
J'ai pas peur du noir mais faudrait laisser à leur place
Les objets le soir pour qu'entre toi et moi rien ne casse
J'ai pas peur du noir mais faudrait laisser la lumière
Au fond du placard où je me vois dans tes prières
J'ai pas peur du noir mais faudrait quand-même que je sorte
Si toi tôt ou tard tu veux bien déverrouiller la porte
J'ai pas peur du feu j'ai pas peur lorsque tu t'enflammes
Même si dans tes yeux y a tout ce qu'il faut pour que je crame
J'ai pas peur du feu et puis je joue les gros balèzes
Même si dans tes yeux je me pique à la moindre braise
J'ai pas peur du feu j'ai pas peur lorsque tu t'enflammes
Même si dans tes yeux y a tout ce qu'il faut pour que je crame
J'ai pas peur du feu et puis je joue les gros balèzes
Même si dans tes yeux je me pique à la moindre braise
J'ai pas peur du feu j'ai pas peur lorsque tu t'enflammes
Même si dans tes yeux y a tout ce qu'il faut pour que je crame
J'ai pas peur du feu et puis je joue les gros balèzes
Même si dans tes yeux je me pique à la moindre braise
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5. |
puzzle
02:51
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Et je suis dans le monde silencieux vertical
Vision panoramique jusqu'au bout du couloir
Et pivote la tête en feignant le banal
Poser vite mes yeux sur un bout de foulard
Et je suis invisible comme je suis inconnu
Je deviens le décor dans le mur je me fonds
Possède le pouvoir de voir sans être vu
Lèvres fines au sourire cheveux jaunes et marrons
J'accomplis en sachant qu'à tout moment le charme
Peut se rompre soudain si je suis découvert
Le rituel oculaire au milieu du vacarme
De ta joue à la porte de la chaise à ta chair
C'est par petites touches comme page après page
Soucieux de discrétion de ne pas être vu
Que j'assemble les pièces recréant ton image
Survolant hésitant scrutant sans retenue
Détaché tête haute et voyeur en dessous
Je me livre en entier à ce que mes yeux veulent
Et que le bleu des tiens à tomber entre nous
Illumine à jamais la beauté du puzzle
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6. |
vieux c..
04:10
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Avalée mais de travers j'ai maudit la terre entière
J'ai recraché ta violence
Mes poings comme des révolvers ont foudroyé l'éphémère
Et raccourci les distances
Corps à corps phénoménal combat intersidéral
Jamais capitulation
Stratégiquement géniale ta boulimie vaginale
Ton peloton d'exécution
Tes griffes de carnassier
Mon dos plus que lacéré
Le va-et-vient incessant
Rugissements provoqués
Tes menaces proférées
Coulées de lave et de sang
Dans les cris et dans la peur je savoure la douceur
De me glisser sous ta peau
Abruti par la chaleur je te cherche en profondeur
Et je me perds dans tes flots
Ton épiderme flétri et ta tulipe épanouie
Ont raison de ma jeunesse
Tes cheveux follement gris et tes deux seins à l'agonie
M'ont quand-même pris de vitesse
Tes griffes de carnassier
Mon dos plus que lacéré
Le va-et-vient incessant
Rugissements provoqués
Tes menaces proférées
Coulées de lave et de sang
Tes griffes de carnassier
Mon dos plus que lacéré
Le va-et-vient incessant
Rugissements provoqués
Tes menaces proférées
Coulées de lave et de sang
Tes griffes de carnassier
Mon dos plus que lacéré
Le va-et-vient incessant
Rugissements provoqués
Tes menaces proférées
Coulées de lave et de sang
Le désir que tu dégages comme échappé d'une cage
Lorsque tes jambes se sont ouvertes
A fait naître en moi la rage et oublier ton grand âge
Le goût de la découverte
Ô oui j'ai joui dans tes vieux poils respirant tel un cheval
Baignant dans ma sueur
Mes giclées phénoménales t'ont entartré le canal
Dans la joie et la douleur
Puis nos deux corps se sont tus dans des pensées éperdues
Dans la moiteur de la nuit
A mon tour je me suis vu projeté dans l'inconnu
Du crépuscule de ma vie
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7. |
sous tes reins
02:16
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Sous tes reins Pauvre d'émoi
Je te plante là
Ton Bassin Et tes seins bas
Je les touche pas
Empalée
Ô suicidaire
qui me sidère
Moi le Pieux
De nos ébats
De haut en bas
Sous tes reins Pauvre d'émoi
Je te plante là
Ton Bassin Et tes seins bas
Je les touche pas
Bohémienne
Un peu sauvage
Un peu ravage
Belle et mienne
De tes vingt ans
d'un autre âge d'un autre âge
Sous tes reins Pauvre d'émoi
Je te plante là
Ton Bassin Et tes seins bas
Je les touche pas
Je te prends
Dans l'impudeur
de nos ardeurs
Et te laisse
Sur le carreau
De bas en haut
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